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22 février 2014 6 22 /02 /février /2014 14:59

Pierre LEMAITRE / Au revoir là-haut *****


Pierre LemaitreAlbert MAILLARD et Edouard PERICOURT sont des survivants de l’ultime attaque de la cote 113. Alors que l’armistice est annoncé, ce dernier assaut contre l’armée allemande a été mené le 2 novembre 1918 par le lieutenant d’AULNAY-PRADELLE, plus soucieux de se distinguer par un dernier fait d’armes que de préserver ses soldats.  

 Albert MAILLARD a failli mourir d’une mort qu’il ne doit pas à la guerre mais parce qu’il a vu quelque chose qu’il n’aurait pas du voir. Edouard PERICOURT  le sauve in extremis en prenant un obus dans la mâchoire. Ce terrible évènement va lier leur destin à jamais.

 

Si MAILLARD doit la vie à PERICOURT, celui-ci va lui devoir sa survie. En effet, c’est MAILLARD qui lui procure une nouvelle identité et la morphine qui soulage ses douleurs insupportables, ne se doutant pas de l’engrenage dans lequel il se met.

 

Dans cette France de l’après-guerre, plus préoccupée à honorer ses morts que d’aider ses soldats survivants  et ses gueules cassées  à trouver un logement, un emploi ou de quoi manger, des gradés cyniques et suffisants comme PRADELLE et autres hommes de pouvoir cupides et peu scrupuleux, flairent les bons filons que le commerce de la guerre peut  procurer.

Tandis qu’Edouard  PERICOURT de son côté, se met à imaginer une scandaleuse arnaque.

Est-ce sa manière à lui de rembourser cette dette de vie qu’il partage avec son camarade ou de faire avec ses dessins, comme il s'y entendait déjà avant la guerre, une dernière fois la nique aux représentants de cette France pleine d’ingratitude à l’égard de ses soldats partis au combat la fleur au fusil et qu’elle a abandonnés dès leur retour ?

 

Pierre Lemaitre nous saisit dès les premières pages en nous plongeant au cœur de cette dernière bataille. Mais il pense très vite à nous, lecteur, en parsemant son récit de petites bulles d’humour et de railleries qui nous permettent de reprendre notre souffle dans cet enfer qu’il nous décrit.

«  Et attaquer le jour des morts en plus. On a beau ne pas s’attacher aux symboles ».


Pierre Lemaitre nous offre de belles pages très émouvantes sur ces liens qui se tissent dans la survie. D’abord entre ces deux survivants qui n’auraient jamais du se rencontrer.  Mais aussi au moment où la petite Louise réussit à apprivoiser Edouard PERICOURT en lui confectionnant des masques de carnaval qui le remettront sans doute en contact avec son humanité. Mais  qu'en fera-t-il ?

 

Ce livre époustoufflant qui nous entraine dans un vrai suspense avec des rebondissements jusqu’à la dernière page, tombe bien. Il nous rendra sans doute plus attentif à ces temps de commémoration de la Grande Guerre.

Après sa lecture, on on ne regardera peut-être plus de la même façon ces monuments aux morts où sont inscrits des noms, pour lesquels Pierre Lemaitre nous rappelle l’horreur dans laquelle leur pays les a entrainés.

A  LIRE ABSOLUMENT.

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