Barbara CONSTANTINE / Et puis Paulette…
Ferdinand, 70 ans, vit seul dans sa ferme abandonnée depuis peu par son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants, les Lulus partis s’installés dans le village voisin.
Ferdinand a le vague à l’âme. Un jour, devant sa voiture, passe le chien de la voisine Marcelline. Il se décide alors à le ramener chez sa maitresse . Mais il découvre Marcelline allongée, l’odeur du gaz est forte. Que s’est-il donc passé ? Ferdinand tente de sortir Marcelline de son mutisme. En vain.
Quelques jours plus tard, il revient et s’aperçoit que le toit de Marcelline laisse passer l’eau de la pluie qui ne cesse de tomber. Il lui fait alors une proposition que lui ont suggérée ses petits Lulus : venir s’installer dans la ferme en attendant la réparation du toit.
Ferdinand met alors le doigt dans l’engrenage. Et s’il faisait la même proposition à son ami David veuf depuis peu et qui se remet très mal de la mort de son épouse ? Mais où cela peut-il s’arrêter, la ferme est tellement grande et vide depuis le départ de sa petite famille ? Car Ferdinand ne veut pas seulement accueillir les vieux blessés de la vie. Il ya aussi des petits jeunes.
Ferdinand fait de l’intergénérationnel sans le savoir. Et nous remet du baume au cœur en nous réconciliant avec le genre humain si tant est qu’on en soit un peu désespéré !