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"Les livres sont le dernier endroit au monde où l'on peut encore être seul."

Jean-Marie LACLEVETINE

( Matins bleus )

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 21:17

Michel ROSTAIN / le fils


 le-fils.jpegCe livre nous parle de la « chose »   la plus terrible qui soit : la perte d’un enfant. Et pour nous évoquer sa détresse immense, Daniel ROSTAIN choisit un angle de vue très particulier : il fait parler son fils qui observe son papa et sa maman les jours qui précèdent et suivent sa mort  et nous raconte leur douleur. Ce qui rend sa lecture plus supportable et ce livre particulièrement attachant.

« Papa fait des découvertes. Par exemple ne pas passer une journée sans pleurer cinq minutes, ou trois fois dix minutes, ou une heure entière… »

Derrière le regard tendre de ce fils  qui nous dévoile un peu ses secrets, il y a l’amour fou de ce père brisé qui prend pourtant parfois un ton léger et plein d’humour pour évoquer certains souvenirs.

Pour donner du sens à cet évènement insoutenable, Michel ROSTAIN  évoque cette série de hasards, de coïncidences numérologiques, de signes mystérieux qui nous transportent dans d’autres sphères quand notre sensibilité est exacerbée par une douleur extrême et auxquelles peuvent accéder tous ceux et celles qui ont été confrontés un jour où l’autre à la perte d’un être cher, quel qu’il soit.

«  Merci à je ne sais quoi pour le hasard des mille beautés entrevues au milieu de notre chaos. »

Un jour, un couple d'amis lui a dit "je peux vous dire qu'on peut vivre avec ça". Ce livre est peut-être la preuve que Michel ROSTAIN peut "vivre avec çà", entouré  désormais de cette nouvelle communauté formée par tous les lecteurs de ce livre qui penseront à son fils à l’évocation d’un certain volcan islandais. Ce livre a eu le Goncourt du 1er roman en 2011.

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