Deux américains Larry et Ted, partent chasser en Mongolie l’antilope sagaï. Leur expédition ne se déroule pas comme ils le souhaitent. L’ambiance est de plus en plus tendue entre les deux amis et leurs guides. Larry disparaît.
L’inspecteur Yésügei très porté sur l’alcool et les femmes, aux méthodes peu orthodoxes, est chargé d’élucider cette disparition. Il enfourche sa moto pour retrouver l’Américain. Dans la première yourte où il se rend, il trouve un étrange bouquet de myrtilles dans lequel il doit y lire un message en même temps qu’il découvre une flèche sortie de son carquois. Plus à l’aise avec les coutumes ancestrales qu’avec un portable ou un GPS,Yésügeisillonne la steppe mongole, rend tour à tour visite à ses informateurs russes et chinois, à une chamane et des bonzes herboristes et perd le lecteur entre les champs d’armoise et les mines de cuivre. Mais pourtant toutes ces pistes semblent le mener nulle part.
A travers les yeux "jaunes" deYésügei toujours ému par les paysages de son enfance, on découvre les splendeurs de la Mongolie marquée par son histoire et les effets de la modernité.
Il s’agirait d’un 1er roman d’une série qui se passe en Mongolie. Affaire à suivre.
Le corps d’un jeune grimpeur,Santo KERNE est découvert au pied d'une falaise par un vagabond. Il se trouve que ce dernier est le commissaire Thomas LINLEY qui erre sur les sentiers de la côte de Cornouailles après le meurtre de sa femme, en ayant laissé derrière lui sa famille et son métier à Scotland Yard.
Le matériel d'escalade de Santo a été saboté.D’abord comme témoin puis pour ses compétences, Thomas Linley est entraîné malgré lui dans cette enquête menée par l’inspecteur Barbara Hannaford et la coéquipière de Linley,Barbara Havers, venue à la rescousse mais de qui ?
Les recherches les conduisent dans une station balnéaireoù le surf semble avoir tissé des liens passionnels entre le jeune Santo et les habitants qui tous ont l’air d’avoir leur part de secret.
L'attention de Linley se porte plus particulièrement sur la mort d’un jeune homme survenue il y a de nombreuses années dans une grotte non loin de là. Mais quel rapport avec l’enquête en cours ? Celle-ci suffira-telle à sortir Linley de son désespoir ?
Décidemment on aime beaucoup cet auteur et particulièrement son dernier livre. Un squelette rattaché à un émetteur radio de fabrication russe a été découvert au bord d’un lac. L’auteur a l’art de nous entraîner immédiatement dans les enquêtes menées par Erlendur, cet inspecteur taciturne obsédé par les disparitions, en nous replongeant dans une période antérieure de l’histoire de l’Islande. La découverte du squelette amène Erlendur à un certain Léopold disparu dans les années 60, sa Ford Falcon noire particulièrement rare à l’époque, avait été retrouvée, un enjoliveur en moins. Tous ces détails intriguent l’inspecteur, il néglige aucune piste. Qui est ce Léopold ? Quel lien avec ces jeunes islandais envoyés à Leipzig en Allemagne de l’Est dans les années 60 pour y faire leurs études et découvrir le socialisme en œuvre après la guerre ? A vous d’aller découvrir.
Accrochez vous, lisez attentivement cette intrigue qui conduit deux policiers sur cette île pour y élucider la disparition d’une patiente dans un asile psychiatrique où l’on rencontre d’étranges personnages. Arrivé à la dernière ligne, le choc : de quoi s’agit-il exactement ? Si vous voulez êtes déconcerté, lisez ce livre mais prenez tout votre temps...
Chez cet auteur, pas d’enquête qui nous entraîne dans le monde des affaires internationales ou des imbroglios politiques complexes. Non. Les enquêtes de son commissaire, Erlendur, nous emmènent dans ce qui peut se vivre douloureusement et silencieusement dans les familles, quel que soit le niveau social. Ici, on retrouve un corps dans un chantier. En même temps, l’auteur, Indridason nous fait le récit d’une femme victime de violences conjugales à la fin de la seconde guerre mondiale. Quel rapport entre cette histoire et l’enquête ? Qui est cette femme en vert ? Indradison a l’art de nous faire partager l’histoire de son pays, l’Islande, à travers ces récits parallèles qui savent nous toucher par leur profonde humanité.
Un homme arrive dans un commissariat pour faire une confession. C’est une inspectrice, Caroline, qui va accepter de ne pas le prendre pour un fou comme ses collègues, même si pour l’instant il n’y a pas de cadavre. L’homme nous ramène alors à son enfance au sein de son quartier, au moment de l’attente infernale du bus et dans son école. Il nous évoque son lien ambivalent avec un jeune garçon handicapé et rejeté par celui qui impose sa loi au sein de la bande de gamins. En même temps qu’elle écoute ce récit, Caroline mène son enquête pour donner de la véracité à cette confession extrêmement touchante et qui nous plonge dans les rapports très violents que ces enfants ont pu connaître, à l’insu des adultes et dont ils auront du mal à se défaire. Livre qu’on n’oublie pas, une fois terminé. A lire absolument.