23 juillet 2007
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Naissance à la bibliothèque.
Dans cet imbroglio d’emprunts et de retours, dans ce méli-mélo d’allées et venues, d’entrées et de sorties, des liens se tissent petit à petit entre les uns et les autres, entre celle-ci et celle-là... De ces échanges multiples autour d’un livre, d’une revue, d’une musique, des idées émergent, prennent corps, portées tôt ou tard par la bibliothèque qui saura leur donner un jour leur envol.Toutes les idées sont bonnes à exprimer. Ainsi c’est en écoutant une habituée du lieu parler passionnément des livres qu’elle rapportait qu’est née l’idée du « Flash lecture découverte » dont l’objectif est de porter l’attention des lecteurs sur des livres qu’ils n’auraient pas eu l’idée de lire, pour les conduire vers d’autres auteurs, d’autres univers. A ce jour, 30 pages sont éditées qui se balancent sur le présentoir où sont exposées les nouveautés.
Autre bébé : "la lecture à haute et intelligible voix" dont l’idée a surgi lors d’un stage avec Yves-Jacques BOIN, président de la voix des mots.
Tous les troisièmes mardis du mois, à partir de 20h30, chacun peut se rendre à la bibliothèque pour découvrir, entendre ou lire un texte qui l’aura ému, touché, amusé. Certains lecteurs vont même jusqu’à proposer leurs propres écrits pour les faire partager à leurs congénères.Ces lectures animées, petits moments de magie et de partage, sont offertes une à deux fois par an au grand public ravi et toujours demandeur. C’est ainsi que les idées germent dans certains esprits, s’offrent à la Bibliothèque qui leur propose son petit cocon douillet pour favoriser leur épanouissement et puis s’en vont au-delà de ses murs.
Ces textes, qu’ils soient d’auteurs classiques, de poètes ou d’humoristes célèbres ne tombent pas du ciel. Ils font l’objet d’intenses recherches. Une fois traqués, ils passent alors sous les fourches coquines de ces lecteurs impitoyables pour les livrer aux auditeurs attentifs, charmés, souvent médusés. Ils prennent alors un ton, une lumière, une vibration particulière et finissent par coller au lecteur qui lui a donné vie et dont il devient indissociable. Ainsi, il en est des cuisses de Colette et du geai gélatineux geignant dans les jasmins extraits du plus beau des vers de la langue française de OLBADIA, de la fameuse lettre de Georges Sand à Chopin ou de la première gorgée de bière de Philippe DELERM.
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